PERFORMANCE PARTICIPATIVE DE LUX + DRE

ENJOUEMENT

Une personne qui façonne de l'argile dehors

Dimanche 15 mai 2022 13H à 16H

Gazebo du Parc Ernest-Lepage
*En raison des risques d'averses, l'activité est déplacée au Centre d'artistes Caravansérail
274, rue Michaud, Rimouski
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ACTIVITÉ GRATUITE

Que trouve-t-on lorsqu’on s’attarde à ce qui est à la racine du sentiment d’isolement, si ce n’est qu’un désir d’appartenir à quelque chose, cette envie d’être lié·e aux personnes et lieux que l’on ressent comme étant chez soi? Ce qu’on appelle «la maison» se construit et se nourrit-il de l’intérieur, comme quelque chose duquel on est séparé·e·s puis qu’on passe sa vie à tenter de retrouver? Ou bien s’agit-il de quelque chose d’externe, qui prend forme dans l’expérience de la communauté? Par un amalgame de textes dans leurs langues natales, d’impressions, de livres, d’objets à ramener chez soi et d’argile local, les deux artistes naviguent la perte, l'accablement et le sentiment de fragmentation en s’attardant à leurs expériences personnelles de l’isolement – à la fois culturel, émotionnel, interpersonnel, social, biologique et géographique. C’est par la collaboration qu’elle·iel explorent leurs idées communes autour des questions de durabilité, de joie, d’aisance et de confort. Elle·iel encouragent ainsi les participant·e·s à entretenir une pratique de soin leur permettant d’initier des changements par une approche de l'intentionnalité et de la lenteur. 

Ce n’est pas l’état de permanence qui a un impact durable, mais plutôt le fait de prendre le temps et l’espace pour se rassembler, rêver et créer ensemble. En s’appuyant dans nos résiliences et dans notre interdépendance par ces pratiques de rassemblement, nous appelons à l’implantation de changements durables, et de tactiques adaptables à notre survie collective. Si la créativité peut être une source immédiate d’adaptation, elle peut aussi nourrir notre ingéniosité et notre habileté à imaginer un monde qui contient plus de compassion et de dignité pour tou·te·s. 

À propos

Née à Tiohtià:ke (Montreal), territoire Kanien'kehá:ka, Lux Habrich (始娜) est une artiste multidisciplinaire, facilitatrice et travailleuse de soutien d’héritage chinois et allemand, pratiquant à Kjipuktuk, Mi'gma'gi, territoire traditionnel et non-cédé de la nation Mi'gmaq / L'nu. Suite à un l’obtention d’un baccalauréat en arts interdisciplinaires de l’Université NSCAD en 2015, elle s’attarde aux potentialités narratives des procédés haptiques comme manière de déterrer l’expérience intergénérationnelle du pouvoir et de la douleur. Son intérêt pour l’objet ritualisé et les pratiques commémoratives se concentre sur les expériences diasporiques de perte et d’appartenance, ainsi que d’hybridation encorporée par le sang et l’esprit, et ce afin d’honorer les histoires et héritages silencieux qui vivent dans chacun·e de nous. Engagée à développer une plateforme de création inclusive, et à réimaginer des futurs culturels émancipateurs, Lux externalise des deuils internes intenses. Elle ouvre ainsi la porte aux enjeux collectifs et luttes communautaires, donnant à partager des moments de compassion et d’introspection.


luxhabrich.com


A VA est un·e artiste multidisciplinaire qui travaille avec la céramique, le textile et la photographie. Sa pratique explore les concepts du chez soi, des dynamiques interpersonnelles et de l’histoire personnelle. Originaire du Guatemala, Dre trouve de l’inspiration dans l’idée d’une identité culturelle fracturée - des degrés variés de privilège que cela apporte ou donne à renoncer –, ainsi que dans l’expérience d’immigration. Iel s’intéresse à la construction de nouveaux espaces par l’utilisation d’objets appartenant à des vies passées, un procédé lors duquel l’encorporation d’attitudes anormales est forgé par le fait d’avoir à changer et s’adapter. S’étant établi·e à Montréal en 2014, iel a vu son intérêt se cristalliser autour du potentiel narratif des procédés analogiques et des pratiques interdisciplinaires. Dans une tentative de formuler et de réconcilier le soi et l’image, Vargas Alonso met en place une approche méditative qui lui est insufflée par les qualités inhérentes aux procédés artisanaux. Iel canalise leur lien à des histoires féminines et queer – revendiquant et embrassant la vulnérabilité, tout en honorant les moments de résilience et de force.

Crédit photo:

Des espaces de stationnement sont disponibles à proximité.

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 L’espace où se tient l’activité est accessible aux personnes utilisant des appareils de soutien à la mobilité.

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